Cri du Cercle Polytechnique
C.P. ! … C.P. !
Châssis à molettes (bis)
Henry, Volt, Ampère (bis)
Subito crash (bis)
Qu’est-ce que le CP ?
C’est une Chose Enhaurme !
Chant du Cercle Polytechnique
C’est nous d’l’école polytechnique, hourra ! Hourra !
Quand on nous voit, on dit “ça pique”, hourra ! Hourra !
Nous les guindailleuses, les plus grandes buveuses
et parfois chanteurs, toujours affoneurs
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Parmi nous il y a les CC, hourra ! Hourra !
Qui pourraient vous en remontrer, hourra ! Hourra !
Que ce soit au pieu, que ce soit au bar
Ou bien au chantier, ce sont des superstars,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Ensuit’ vienn’nt les électromecs, hourra ! Hourra !
Qui sont presque tous.tes en échec, hourra ! Hourra !
Ils induis’nt en vous un flux électrique
Et font vibrer leur aiguill’ magnétique,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Les physiciens ont un’ gross’ tête, hourra ! Hourra !
Et leur corps noir vous fait minette, hourra ! Hourra !
Dans leur cyclotron, ils press’nt leur citron
Avec Schrödinger ils partent en guerre,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Et tous les chimistes sont là, hourra ! Hourra !
Ça se sent si ça n’ se voit pas, hourra ! Hourra !
Et quand ça distill’ dans leurs éprouvettes,
C’est le moment de trouver une cachette.
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Il y’a les joueurs de solo, hourra ! Hourra !
Les mines et les métallos, hourra ! Hourra !
Casseurs de cailloux à en dev’nir fou,
La sidérurgie, proche de l’orgie,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Puis « Beauf » créa l’informatique, hourra ! Hourra !
Ce qui est vraiment très pratique, hourra ! Hourra !
Travaillant pour eux les ordinateurs
Permettent aux students de chanter en choeur,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
Les p’tits derniers sont les archis, hourra ! Hourra !
Le Corbusier en s’rait ravi, hourra ! Hourra !
Et traçant leurs plans tout en affonant,
Ils dressent partout leurs grands monuments,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.
N’oublions pas les biomed, hourra ! Hourra !
Qui passent leur journée au Club Med, hourra ! Hourra !
Etudiant toute l’anatomie,
Lorsqu’ils viennent TD c’est pas très joli
Ingénieurs, oui peut-être un jour nous serons
Mais nous restons tous très unis, hourra ! Hourra !
Des cinquièm’s aux premièr’s candis, hourra ! Hourra !
Oui, c’est nous les gens de la Polytech.
Et jusqu’à la mort, nous boirons encore,
Ingénieurs, oui, toujours, nous le resterons.
Le Semeur
Semeur vaillant du rêve,
Du travail, du plaisir,
C’est pour nous que se lève
La moisson d’avenir;
Ami.e de la Science,
Léger.ère, insouciant.e,
Et fou.folle d’indépendance,
Tel.le est l’étudiant.e !
Frère/soeur, chante ton verre
Et chante la gaîté,
La personne qui t’est chère
Et ton Adelphité,
À d’autres la sagesse,
Nous t’aimons, Vérité,
Mais la seule maîtresse,
Ah, c’est toi, Liberté !
Aux rêves de notre âge,
Larges, ambitieux,
S’il était fait outrage,
Gare à l’audacieux.se !
Si l’on osait prétendre
Y mettre le holà,
Liberté, pour défendre
Tes droits, nous serions là !
Frère/soeur, chante ton verre
Et chante la gaîté,
La personne qui t’est chère
Et ton Adelphité,
À d’autres la sagesse,
Nous t’aimons, Vérité,
Mais la seule maîtresse,
Ah, c’est toi, Liberté !
Une aurore nouvelle
Grandit à l’horizon;
La Science immortelle
Éclaire la Raison.
Rome tremble et chancelle
Devant la Vérité;
Serrons-nous autour d’elle.
Contre la papauté !
Frère/soeur, chante ton verre
Et chante la gaîté,
La personne qui t’est chère
Et ton Adelphité,
À d’autres la sagesse,
Nous t’aimons, Vérité,
Mais la seule maîtresse,
Ah, c’est toi, Liberté !